[Extrait de ma newsletter]
Ça fait plus d’un mois que j’ai quitté Paris. Sur ces 250 derniers kilomètres, la Seine s’est métamorphosée. Elle serpente toujours mais ses méandres sont courts et rapprochés. Ses rives sont sauvages et elle s’affine toujours plus. Ses affluents sont maintenant de petits cours d’eau, rien à voir avec la Marne, l’Yonne ou l’Aube qui l’alimentent abondamment !
Depuis quelques semaines, j’ai du mal à suivre ses rives… Les chemins n’existent pas toujours alors je m’éloigne de l’eau. Je l’aperçois de loin, je la perds de vue, je la retrouve brièvement en traversant un pont. Elle ne s’impose plus dans le paysage. Elle traverse modestement les bourgs et coule discrètement entre les champs.
La navigation est discrète, et les péniches aussi ont rétréci. Des canaux sont souvent creusés en parallèle de la Seine pour faciliter le transport de matériaux. Les carrières sont moins fréquentes.



L’automne s’installe. Les champignons poussent entre les feuilles, les arbres jaunissent, les températures baissent, l’humidité s’impose. Je m’y habitue petit à petit et je change mon équipement. Je reprends les gants, le bonnet et la doudoune. L’automne, c’est aussi le retour des coups de fusils. Ça, j’ai plus de mal à m’y habituer…



Le mois d’octobre a été marqué par de nombreuses rencontres ! Consultez les ribambelles pour en savoir plus !
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À bientôt 😉
Anaïs
