Bonjour !

Ça y est, j’ai reçu ma chariotte ! Et je lui ai rapidement trouvé un nom : Rouletabosse. 😀

Elle pèse un peu plus de 6 kilos, elle est entièrement démontable et elle a des roues increvables.


Pourquoi une chariotte ?

Parce que je réfléchis à un nouveau voyage au long cours depuis quelques mois !

Mon souhait, c’est d’être autonome en eau et en nourriture plus longtemps, manger autre chose que de la nourriture déshydratée et avoir un peu plus de confort que d’habitude ! Et comme je ne peux pas tout porter sur mon dos, j’ai voulu essayer une chariotte.

Faire connaissance

Je suis partie marcher quelques jours avec Rouletabosse au début du mois d’avril. J’ai fait une belle boucle en passant par la Seine-et-Marne, le Loiret et l’Yonne. L’itinéraire m’a souvent emmenée sur des routes vicinales. C’était une nouveauté pour moi, car habituellement, je fuis le macadam ! Mais sans sac à dos c’était plutôt agréable et les routes étaient désertes.

En plus, c’était le moment idéal pour profiter des fleurs du printemps. Mais comme tous les ans, je me suis fait surprendre par le froid : il gelait encore pendant la nuit et j’ai vite repris mes habitudes hivernales en me réfugiant dans la forêt le soir.

🌼 🌱 ❄️

Mes premières impressions

En 6 jours de marche, et sans m’être particulièrement entrainée avant, j’ai parcouru beaucoup plus de kilomètres que si j’avais eu mon sac de 18 kilos sur le dos. Mais je suis mitigée. Rouletabosse est extrêmement pratique sur la route mais beaucoup moins sur les chemins. J’ai l’impression que cela me demande d’avantage d’efforts qu’avec mon sac. Et j’avoue que les petits sentiers, c’est ce que je préfère et je n’imagine pas y renoncer. Quant au hors-piste, c’est encore plus galère, et je ne vous parle pas des sentiers caillouteux…!

Autre élément, Rouletabosse est une pipelette : elle couine, elle grince, elle claque. Pour moi qui ai l’habitude de marcher en silence, c’est un sacré changement !

Cultiver la relation

Cela me semble tellement naturel maintenant de marcher avec un sac. Mes habitudes et mes automatismes me font oublier le long processus d’adaptation qui a eu lieu en amont. J’ai assimilé beaucoup de petits gestes qui rendent les choses rassurantes, plus simples et plus confortables au quotidien.

Mais bouger avec une chariotte bouleverse ma routine ! Elle me force à repenser ma manière de voyager, de marcher, de camper, de ranger mon matériel. La chariotte m’impose aussi une toute nouvelle sensation corporelle : celle de tirer plutôt que de porter. Et ça n’a rien d’anodin car mon corps lui aussi va devoir s’adapter et développer les muscles appropriés.

Bref, il va me falloir un peu de temps pour m’habituer à tous ces changements !

À suivre…


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Voici quelques photos de ma balade dans les vallées du Lunain et de la Cléry, avec ses villages en pierre, ses champs de colza, ses jacinthes des bois et ses ânes curieux !

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